Syndicat Mixte des Mobilités de l'Aire grenobloise

Depuis sa création en 1973, le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise (SMTC) a été un acteur clé dans l'amélioration des déplacements urbains, puis en 2020, cette transition historique se poursuit avec le passage au Syndicat mixte des mobilités de l'aire grenobloise (SMMAG). L'adhésion du SMMAG aux services communs des archives en décembre 2023 témoigne de son engagement envers une gestion efficace et pérenne de ses archives.

 (jpg - 41 Ko)

Du SMTC (1973 - 2019) au SMMAG (2020 - )

Le Syndicat mixte des transports en commun de l’agglomération grenobloise (SMTC) est créé en octobre 1973 par la volonté, commune au Syndicat intercommunal d'étude et de programmation pour l'aménagement de la région grenobloise (SIEPARG) et au Département de l’Isère, de relancer et de développer le réseau urbain de transport en commun à Grenoble, à la fois, concurrencé par la voiture et limité financièrement.

Son statut lui permet alors de bénéficier de subventions publiques et de la taxe de versement transport ; ce qui se traduit rapidement par le renforcement de la flotte de véhicules puis l’aménagement d’un dépôt de bus (1975). 

Le SMTC conçoit, organise et exploite le réseau de transport en commun dans l’agglomération. Il se substitue au Département en tant qu’autorité organisatrice concédante, en remplacement de la Société générale de tramway électrique (SGTE).

Le SMTC adopte une délibération, l’année suivante, pour créer une société exploitante du réseau de transport dont il est actionnaire : la Société d’économie mixte de transport de l’agglomération grenobloise (SEMITAG) exploite par affermage, dès 1975, le réseau dans l’agglomération. Le lien qu’elle entretient avec le SMTC lui permet aussi de bénéficier de compensations financières de ce dernier en cas de perte de recettes.

En 1987 le projet de réintroduction du tramway électrique aboutit à la construction de la première ligne de tramway, pionnière pour l’accès et le transport de personnes à mobilité réduite en France. La remise d’ouvrage est confiée à l’exploitant avec la flotte de rames TFS et le mobilier qui sont nécessaires à son exploitation. La desserte s’étoffe par la réalisation successive de plusieurs lignes de tramway (B à E).

L’ingénierie s’assortie progressivement d’une offre de services de mobilité alternative (autopartage, covoiturage, parking relais, pôle multimodal, vélo…) et par la mise en œuvre d’un titre unique de transport ; ce qui préfigure certaines des orientations du futur Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (SMMAG) 25 ans plus tard.

Le SMMAG remplace le SMTC au tout début 2020 ; il va notamment concrétiser une politique de transport et de déplacement axée sur les mobilités partagées et douces, l’intermodalité et la tarification unique. Mais son périmètre d’intervention s’élargit à l’aire grenobloise : elle englobe les communes membres de la Métropole, des agglomérations du voironnais et du Grésivaudan (dont les EPCI respectifs adhèrent au syndicat.) Le Département de l’Isère en sort.

Fonds conservés

Le fonds conservé aux AMMG reflète ces caractéristiques et ces évolutions, singulièrement :

  •  pour la gouvernance et les choix politiques (collections d’actes ou dossiers d’instances...)
  • et leur mise en œuvre des projets d’aménagement opérationnel et de leurs réalisations, la desserte (collections d’actes, commande publique et dossiers techniques...)
  • quant aux interactions et aux relations avec les sociétés de transport et les collectivités locales environnantes (collections d’actes, conventionnement et correspondance...)
  • de même que sur les différents modes de gestion des ressources, des moyens et des missions (collections d’actes dont conventionnement, budgets et comptes...)

Les fonds de la ville de Grenoble, de la Métropole, du Département et de la Région sont des ressources complémentaires à considérer pour apprécier la complexité du fonds.